vendee globe 2016
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vendee globe 2016
Armel Le Cléac'h roi du Globe
En 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes, le skipper de Banque Populaire est devenu roi du monde. Dix ans qu’il courait après ce couronnement.
Il s’est pris la tête entre les mains, l’a enserrée en une sorte de prière muette, et, derrière, ses yeux ont laissé échapper le flot de l’émotion. De l’eau salée ruisselante, rappel des trombes océanes qui ont balayé le pont de son bateau bleu pendant un peu plus de 74 jours. Il est 16 h 37 précises, hier, Armel Le Cléac'h vient de laisser à bâbord la bouée Nouch sud, à tribord le catamaran comité : la ligne d’arrivée du Vendée Globe vient d’être franchie. Délivrance. « J’ai craqué parce que je suis allé au bout de moi-même, justifiera-t-il plus tard. Je me suis accroché jusqu’au bout, et toute cette intensité mise pour gagner le moindre mètre ces derniers jours doit finir par sortir ! » Triomphe, à la troisième tentative, la noblesse en prime. Deux fois 2e, le dauphin s’est fait monarque.
Tout autour, les sillages de dizaines d’embarcations dessinent sur la mer une traîne de tulle. « Je suis content », sanglote encore le skipper de Banque Populaire dans un froid sibérien qui rougit le nez et pique les pieds. Quiconque aurait loupé un épisode pouvait imaginer qu’on venait de lui délivrer la pire des nouvelles…
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En 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes, le skipper de Banque Populaire est devenu roi du monde. Dix ans qu’il courait après ce couronnement.
Il s’est pris la tête entre les mains, l’a enserrée en une sorte de prière muette, et, derrière, ses yeux ont laissé échapper le flot de l’émotion. De l’eau salée ruisselante, rappel des trombes océanes qui ont balayé le pont de son bateau bleu pendant un peu plus de 74 jours. Il est 16 h 37 précises, hier, Armel Le Cléac'h vient de laisser à bâbord la bouée Nouch sud, à tribord le catamaran comité : la ligne d’arrivée du Vendée Globe vient d’être franchie. Délivrance. « J’ai craqué parce que je suis allé au bout de moi-même, justifiera-t-il plus tard. Je me suis accroché jusqu’au bout, et toute cette intensité mise pour gagner le moindre mètre ces derniers jours doit finir par sortir ! » Triomphe, à la troisième tentative, la noblesse en prime. Deux fois 2e, le dauphin s’est fait monarque.
Tout autour, les sillages de dizaines d’embarcations dessinent sur la mer une traîne de tulle. « Je suis content », sanglote encore le skipper de Banque Populaire dans un froid sibérien qui rougit le nez et pique les pieds. Quiconque aurait loupé un épisode pouvait imaginer qu’on venait de lui délivrer la pire des nouvelles…
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